Sunday, January 22, 2012

On apprend de nos erreurs ! La blessure du débutant


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Quand je me suis inscrite au demi- marathon de Montréal je n’avais même pas pensé que peut- être cette distance était trop grande pour mon expérience de coureuse débutante. En réalité, je courais 4 à 5 fois semaines de 20 à 30 minutes… Je n’avais jamais couru plus de 35 minutes. J’aurais pu m’inscrire au 10 km mais je trouvais le défit moins important. Je voulais réaliser quelque chose de grand ! Lorsque je commençais à annoncer au gens que j’allais courir 21 km en septembre il me trouvait tous malade. Quand je dis`` les gens`` je parle bien sûr des collègues de travail, de ma famille et mes amis. Par contre, mon copain trouvait que j’avais de l’ambition et que c’était un super défit.

Je me suis inscrite un jeudi soir du mois de mars sur le site internet ne sachant pas trop dans quoi je m’embarquais. Aussitôt inscrite, je n’ai pas réfléchi,  j’ai enfilé mes running et je suis sortie courir en me disant : « je dois courir en ‘’ Ostie’’ pour être capable de faire mon 21km ! Alors  je vais courir le double de ce que je fais là».  J’ai passé de 3km à 6 km chaque jour ! Je n’ai jamais pensé que mon corps n’aimerait pas ce changement drastique ! Vous savez quoi ? J’ai fais l’erreur du débutant ! Je me souviens de m’avoir plaint : « merde j’ai bien dont mal au tibia!» Mes réflexions face à ce malaise en on déduit que  je devais être ‘’ raqué’’… ou peut être mes souliers n’étaient plus très bon ? La fin de semaine suivante, je me retrouve chez la boutique Endurance et je  mentionne mon problème de soulier à un vendeur. ! Lol Le vendeur me regarde d’un air perplexe, il me dit : «fait attention, ce que tu me décris ressemble à  une périostite…» je dis : « bien non! Donne moi des nouveaux souliers et ca va se régler.» Il m’examine un peu et fini par me vendre les  Aisic gt2160, le genre de soulier ultra gel rebondissant… OK j’exagère, mais moi je suis convaincu que c’est ce qu’il me faut. Le lendemain matin, mon chum écoutait RDS, pendant l’émission, Frédéric Plante  parlait du livre  « Courir au bon rythme »! Jai resté figé et j’écoutais!  Je regarde mon chum et je lui dis : «BON BEN PAS LE CHOIX IL ME LE FAUT!» Pis pas demain … Maintenant! On part chercher le livre en question, bientôt devenu ma bible ! Je les lu en 3 jours .Là je vous jure  que je me suis sentie bien organiser avec le meilleur livre sous la main. Je me souviens d’avoir pris un calendrier et d’avoir écrit  tout mon entraînement dans chaque case. J’avais planifié mon entrainement à partir du groupe A. Et oui,  la fille ce donnait  beaucoup de potentiel, mais peut-être trop ! J’ai débuté mon entrainement et ma douleur tibiale avait commencé à disparaître un peu car je prenais des jours de repos…  ce que je ne faisais pas avant. Bien oui, moi dans ma tête, je pensais que devais courir chaque jour… Rendu à l’entraînement spécifique on était au  mois de juin, je commençais à courir des 120 minutes. Je me souviendrai toujours de ce jeudi soir ! je venais de finir de courir mon 55 minutes et j’avais les tibias en feux… tellement que je marchais comme un rebot… et je me souviens que je devais aller nourrir le chat de ma sœur qui reste à trois rues de chez moi et bien imaginer que je suis aller avec des bâtons de glace sur mes tibias… ouille que cela me faisais mal!!! Je marchais et j’étais très inquiète.

Rentré à la maison, je vais sur mon Facebook  à la page du marathon de Montréal et je cris à l’aide !!! Devant quatre milles personnes en sachant bien  qu’il aurait  quelqu’un qui viendrais me répondre. J’avais d’écrit mes symptômes et le mot qui était sortie était encore la périostite !! PAS ENCORE CE MOT QUE J’AVAIS ENTENDU au magasin de soulier et que j’avais empressé de sortir de ma tête !  Beaucoup d entre eux m’avait fortement conseillé d’aller voir un physio et de prendre ça  au sérieux ! Car cela pouvais m’amener à une fracture de stresse et cela prend au moins 3 a 6 mois… même un an à guérir ! Ce qui me faisait peur c’est de devoir arrêter de courir !

Le rendez-vous du physio = On pette ta bulle la grande !

en revenant d une sortie de course glace sur les jambes !
Je me rends au physio espérant qu’il me dise : « met de la glace pis tu va être ok … » Alors je rencontre monsieur physio et je lui explique ma situation, alors il a pris le temps de m’examiner. Sans dire  un mot…  il me mesure, il me fait plier les genoux, me tripote les jambes de tout les coté. Finalement il finit  par sortir de son silence perturbant : « hum je vois, vous avez de la laxité des ligaments des genoux ? HIENNNN DE QUECER ? Je lui dis : j’ai pas mal aux genoux mais aux tibias… il me dit : « oui ça commence de là et se rend aux genoux .Première question que je lui lance : « alors je peux courir quand même… ?» Il me dit :     «non tu arrêtes !» Je lui mentionne que je ne  peux pas arrêter car je participe à ma première course officiel la semaine prochaine ! (10km du lac Brome)  D’un ton plus assuré il me redit que je devais absolument arrêter de courir jusqu’ à nouvel ordre!  Si je n’arrêtais pas mon problème pourrait devenir plus grave ! Alors là, vous savez quoi? Je me suis mise à pleurer !  Devant lui … Je me souviens d’avoir ressentie un sentiment horrible… comme si quelqu’un m’avais enlevé mon bonheur de vivre! Ce que j’avais enfin trouvé pour me garder en vie et resplendissante en un soir on me le défendait jusqu'à nouvel ordre et pas de date précise de retour.  Alors ce soir là  je rente a la maison en pleurant .Oui je devais renoncer a ma première course officiel… en plus je me retrouve avec un problème de laxité des ligaments de chez plus trop quoi… j’ai appelé mon chum en pleurant en lui disant que je pouvais plus courir …. Ma mère par la suite a été témoin du mélodrame de mes états d’âme ! Ouf ça ma rentrer dedans comme on dit… J’avais frappé un petit mur. Je m’en voulais et en même temps non. Je ne pouvais pas savoir que la course pouvais provoquer des blessures surtout lorsqu’on débute. Le lendemain  j’ai retrouvé réconfort sur la page Facebook du marathon de Montréal. En postant mon diagnostique, les gens mon soutenues dans leurs messages de ne pas désespérer et de garder espoir. Il y avait des gens qui avait vécu la même situation et même ils  y étaient en même temps que moi… alors on ce supportait mutuellement!  Vous savez quoi c’est là que j’ai découvert que mon corps m’avait parlé  et que je ne l’avais pas écouté. Je lui en avais donné trop ! À partir de ce jour je me suis promis de l’écouter ! J’ai donc arrêté de courir pendant un mois. Je voulais continuer à bouger question de me sentir vivante encore, alors je me suis lancé dans la piscine et repris la nage. J’ai repris mon entraînement graduellement … mais je suis resté toujours avec les périostites fragile…J’ai réussi à les atténuer avec des massages thérapeutiques aux deux semaines jusqu'à mon demi marathon. En fait je n’ai pas pu  suivre l’entrainement de Jean Yves Cloutier je devais m’adapter à mon corps maintenant. Il a fallu aussi que je diminue mon objectif de temps pour le demi marathon… j’aurais voulu le faire en 2 heures et 15. J’ai pris conscience que je n’ai pas pu m’entraîner autant que j’aurais voulu. Chaque fois que je sortais courir j’avais une routine de glace, de ‘’foam roller’’, d’étirement et de bas compression… Cela demandait beaucoup de temps ! Mais ma volonté était de taille!  J’ai faite mon demi en 2h30. Mais ce jour là j’étais contente de pouvoir le courir ce demi car j’ai bien eu peur de pas pouvoir y participer!

Aujourd’hui avec ce recule je me rends conte que j’ai accepté de m’avoir planté ! J’aurais pu toute ‘’sacré ‘’ça là ! Mais je n’étais pas prête à suivre une cure de désintoxication d’adrénaline et d’endorphine. Sachant que cette cure aurait été néfaste à ma santé mentale ! Encore une fois j’ai grandi, et user de ma patience. Si cette situation vous arrive, vous finirez par y en sortir gagnant. Prochainement, je vais rencontrer un orthésiste sportif qui est spécialisé dans la course à pied afin de régler cette blessure qui ne m’a jamais laissé en paix! ! Il ne faut jamais abandonner nos rêves, la persévérance et la patience  nous amènerons à accomplir nos objectifs et à gravir, une marche à la fois,  nos podiums ! J

3 comments:

  1. Tellement vivante ton écriture Edith ! Très agréable à lire et bon message à suivre.

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  2. une marche à la fois :-)
    BTW, je prend 10% pour la photo ;-)

    S.

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    1. haha :P seb c'est de la pub gratuite :P future ostéopathe :)))

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