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Quand je me suis inscrite au demi- marathon de Montréal je n’avais même
pas pensé que peut- être cette distance était trop grande pour mon expérience
de coureuse débutante. En réalité, je courais 4 à 5 fois semaines de 20 à 30
minutes… Je n’avais jamais couru plus de 35 minutes. J’aurais pu m’inscrire au
10 km mais je trouvais le défit moins important. Je voulais réaliser quelque
chose de grand ! Lorsque je commençais à annoncer au gens que j’allais courir
21 km en septembre il me trouvait tous malade. Quand je dis`` les gens`` je
parle bien sûr des collègues de travail, de ma famille et mes amis. Par contre,
mon copain trouvait que j’avais de l’ambition et que c’était un super défit.
Je me suis inscrite un jeudi soir du mois de mars sur le site internet
ne sachant pas trop dans quoi je m’embarquais. Aussitôt inscrite, je n’ai pas
réfléchi, j’ai enfilé mes running et je
suis sortie courir en me disant : « je dois courir en ‘’ Ostie’’ pour être
capable de faire mon 21km ! Alors je
vais courir le double de ce que je fais là». J’ai passé de 3km à 6 km chaque jour ! Je n’ai
jamais pensé que mon corps n’aimerait pas ce changement drastique ! Vous savez
quoi ? J’ai fais l’erreur du débutant ! Je me souviens de m’avoir plaint :
« merde j’ai bien dont mal au tibia!» Mes réflexions face à ce malaise en on déduit
que je devais être ‘’ raqué’’… ou
peut être mes souliers n’étaient plus très bon ? La fin de semaine suivante, je
me retrouve chez la boutique Endurance et je mentionne mon problème de soulier à un
vendeur. ! Lol Le vendeur me regarde d’un air perplexe, il me dit : «fait attention,
ce que tu me décris ressemble à une
périostite…» je dis : « bien non! Donne moi des nouveaux souliers et ca va
se régler.» Il m’examine un peu et fini par me vendre les Aisic gt2160, le genre de soulier ultra gel
rebondissant… OK j’exagère, mais moi je suis convaincu que c’est ce qu’il me
faut. Le lendemain matin, mon chum écoutait RDS, pendant l’émission, Frédéric
Plante parlait du livre « Courir au bon rythme »! Jai resté figé et
j’écoutais! Je regarde mon chum et je
lui dis : «BON BEN PAS LE CHOIX IL ME LE FAUT!» Pis pas demain … Maintenant!
On part chercher le livre en question, bientôt devenu ma bible ! Je les lu en 3
jours .Là je vous jure que je me suis
sentie bien organiser avec le meilleur livre sous la main. Je me souviens d’avoir
pris un calendrier et d’avoir écrit tout
mon entraînement dans chaque case. J’avais planifié mon entrainement à partir
du groupe A. Et oui, la fille ce
donnait beaucoup de potentiel, mais peut-être
trop ! J’ai débuté mon entrainement et ma douleur tibiale avait commencé à disparaître
un peu car je prenais des jours de repos… ce que je ne faisais pas avant. Bien oui, moi
dans ma tête, je pensais que devais courir chaque jour… Rendu à l’entraînement spécifique
on était au mois de juin, je commençais à
courir des 120 minutes. Je me souviendrai toujours de ce jeudi soir ! je venais
de finir de courir mon 55 minutes et j’avais les tibias en feux… tellement que
je marchais comme un rebot… et je me souviens que je devais aller nourrir le
chat de ma sœur qui reste à trois rues de chez moi et bien imaginer que je suis
aller avec des bâtons de glace sur mes tibias… ouille que cela me faisais
mal!!! Je marchais et j’étais très inquiète.
Rentré à la maison, je vais sur mon Facebook à la page du marathon de Montréal et je cris à
l’aide !!! Devant quatre milles personnes en sachant bien qu’il aurait quelqu’un qui viendrais me répondre. J’avais d’écrit
mes symptômes et le mot qui était sortie était encore la périostite !! PAS
ENCORE CE MOT QUE J’AVAIS ENTENDU au magasin de soulier et que j’avais empressé
de sortir de ma tête ! Beaucoup d entre
eux m’avait fortement conseillé d’aller voir un physio et de prendre ça au sérieux ! Car cela pouvais m’amener à une
fracture de stresse et cela prend au moins 3 a 6 mois… même un an à guérir ! Ce
qui me faisait peur c’est de devoir arrêter de courir !
Le rendez-vous du physio = On pette ta bulle la grande !
en revenant d une sortie de course glace sur les jambes ! |
Aujourd’hui avec ce recule je me rends conte que j’ai accepté de m’avoir
planté ! J’aurais pu toute ‘’sacré ‘’ça là ! Mais je n’étais pas prête à suivre
une cure de désintoxication d’adrénaline et d’endorphine. Sachant que cette cure
aurait été néfaste à ma santé mentale ! Encore une fois j’ai grandi, et user de
ma patience. Si cette situation vous arrive, vous finirez par y en sortir
gagnant. Prochainement, je vais rencontrer un orthésiste sportif qui est spécialisé
dans la course à pied afin de régler cette blessure qui ne m’a jamais laissé en
paix! ! Il ne faut jamais abandonner nos rêves, la persévérance et la patience nous amènerons à accomplir nos objectifs et à
gravir, une marche à la fois, nos
podiums ! J